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"LES ORNANO, un lignage feodal corse dans l'histoire de France" de M.M. D'Ornano
"HISTOIRE DE LA NOTABILITE EN PAYS D'APT AUX XVIe ET XVIIe SIECLES, les mécanismes d'ascension sociale" de Alain Servel
"MEMOIRE DE CHARLES DE GRIMALDI, marquis de Regusse, Président au parlement d'Aix" de Monique Cubells.
"LES NOMS DE LIEUX EN CORSE" de Roger Miniconi.
"CATALOGUE DES GENTILSHOMMES D'ALSACE, CORSE, COMTAT-VENAISSIN" de Louis de La Roque et Edouard de Barthelemy
"LES FORESTA, Nobles et notables provencaux"
"M. DE BUONAPARTE OU LE LIVRE INACHEVE (Première biographie du père de Napoléon)" de Xavier Versini
"LES PATRONS DU SECOND EMPIRE - MARSEILLE" de Caty (Roland), Richard (Eliane), Echinard (Pierre)
"DICTIONNAIRE HISTORIQUE ET BIOGRAPHIQUE DU COMTE DE NICE" de Ralph SCHOR
"LE CAP CORSE, genealogies et destins" de Michel Vergé-Franceschi
"ARMORIAL DE LA CORSE" de Francois Demartini
"LA FAMILLE CEZANNE, PAUL ET LES AUTRES" de Luc Antonini et Nicolas Flippe
"LES CLARY, Une grande famille provençale, Désirée Clary et sa famille" de Luc Antonini
"LA NOBLESSE EN PAYS NICOIS" numéro spécial de la revue SOURGENTIN, avril 2003
ARHA, INEDIT, 2003, 650 pages, 21 x 27 cm, 98 €
"HISTORIQUE DE LA REGION D'AUBIGNAN AU COMTAT VENAISSIN" de Claude Gallais
"LES BRUNY, de La Tour d'Aigues & Entrecasteaux", de Luc Antonini
"UNE GRANDE FAMILLE PROVENCALE, LES SABRAN-PONTEVES" de Luc Antonini
"Une grande Famille Provençale : les d'ALBERTAS" de Luc Antonini
Le hasard du calendrier a voulu qu'un certain jour d'avril
1492, l'année même qui devait sceller le déplacement du centre de gravité des "économies
mondes" (F. Braudel) ait été fondé le préside d'Ajaccio. Le seul lien que l'on puisse établir entre ces deux événements dont l'un appartient à la grande histoire et l'autre - qui nous intéresse ici -, nous renvoie à la métropole ligure qui enfanta Christophe Colomb et qui donna naissance à la cité d'Ajaccio, elle-même berceau d'un autre Géant de l'histoire. "Ajaccio colonie génoise", l'empreinte qu'en portent aujourd'hui encore la citadelle, la vieille ville et le Borgo (actuelle rue Fesch), nous a conduit à lui donner dans cet ouvrage la place qui lui revenait. "Nos ancêtres les Génois" y sont évoqués comme paysans, artisans, marchands ou corailleurs. On les revoit dans leurs rapports avec la mère-patrie,
le temps du moins que la ville agisse comme un creuset de fusion migratoire. Le cas des Bonaparte venus de Sarzana est à cet égard exemplaire d'une lente mutation identitaire et culturelle... De Gênes à la Corse et de la Corse à la France avec, à chaque étape, l'enrichissement d'une expérience qui ne s'inscrit pas forcément ni pleinement en rupture avec le passé. Napoléon aussi a ici la place qui lui revient comme acteur des événements locaux de la période révolutionnaire et, plus encore, par sa Légende, comme agent intégrateur de ses concitoyens dans la nation française. Ajaccio ville impériale, "la Mecque de l'Occident", écrivait Henri Lauvergne au siècle
dernier.
La noblesse provençale sous l'Ancien Régime a donné de grandes familles, de grands personnages et des dissidents célèbres, dont Sade et Mirabeau sont les exemples les plus connus à la veille de la Révolution. Mais les caractères d'ensemble du groupe ne se retrouvent pas toujours, et se retrouvent même rarement, derrière ces gloires locales. Ce recueil d'études portant sur divers points voudrait faire apparaître le noble provençal moyen ou le petit noble, celui dont le nom,
l'itinéraire familial, l'histoire professionnelle, les comportements, sont
représentatifs du milieu nobiliaire ordinaire. On a voulu les surprendre dans la longue durée, et la fréquence des usurpations de noblesse, aux XVIème et
XVIIème siècles, porte témoignage d'une société bien vivante. Des comportements politiques sous la Fronde à ceux qui ont précédé la Révolution, de la politique d'anoblissement de la monarchie à la propriété des
fiefs, et en abordant la sensibilité culturelle des aristocrates provençaux au temps des Lumières, on espère avoir donné du groupe un portrait, incomplet certes, mais tout de même assez varié pour en avoir une idée nuancée.
L'auteur qui a rassemblé ici des travaux étalés dans le temps, a toujours voulu faire preuve de l'objectivité de
l'historien, mais s'est plus d'une fois trouvé, sans surprise d'ailleurs, en situation
de sympathie avec certains de ses compagnons d'histoire.
Le Parlement de Provence aurait eu 500 ans en 2001 si la Révolution française n'avait mis
fin à sa carrière en 1790. Pendant trois siècles il a été la principale instance judiciaire de la province, et son histoire se confond avec celle de
l'Ancien Régime provençal. Le Parlement constituait le tribunal supérieur du
ressort de Provence. Il était aussi mêlé à l'histoire nationale, et, à ce titre, il était un des intermédiaires entre le Roi et les Provençaux. Les parlementaires ont aussi marqué profondément de leur empreinte la capitale provençale, qui était leur siège. Cet ouvrage rassemble seize
communications présentées au colloque tenu à Aix en avril 2001 : huit concernent le Parlement d'Aix de son origine à sa mort
et les affaires qui y ont été traitées; cinq évoquent les parlementaires en tant que groupe social et à travers leurs attitudes religieuses et
culturelles; trois enfin élargissent le propos, avec des comparaisons sur la justice à l'époque des Lumières, notamment dans la péninsule ibérique.
A travers l'histoire de Toulon sous l'Ancien Régime,
l'auteur décrit l'évolution du premier port de guerre du royaume et, au-delà, aborde sous un angle original l'histoire de la Méditerranée et de sa géopolitique, celle de la marine et de la guerre sur mer, de la construction navale et de son premier prolétariat urbain. Les enjeux de cette brillante monographie dépassent donc largement une histoire exclusivement locale, même si l'auteur y fait de nombreuses et heureuses incursions. Né au début du
XVème siècle, le port n'était alors qu'un village tourné vers la terre. Bientôt, la création d'un «arsenal» le dote d'une vocation guerrière. Quand Charles Quint s'installe en Espagne, la
géostratégie de toute la Méditerranée change. Francois Ier doit entretenir de bonnes relations avec l'«allié» ottoman - Soliman le Magnifique - pour tenter de résister au Roi Catholique qui cherche à dominer la Méditerranée occidentale. Après les
guerres de religion, le port renaît grâce à l'intérêt que lui porte Henri IV, il accueille les galères, assure les victoires de la flotte française avant que Louis XIV ne charge Vauban de le fortifier. Toulon
gagne la guerre de Hollande mais la fin du règne du Grand Roi est difficile (sabordage de la flotte en 1707, terrible épidémie de peste, etc.). Des oppositions naissent entre élites portuaires et gens de l'arsenal qui ne vivent que de la guerre. Quand celle-ci se déplace vers l'Atlantique, Toulon voit son déclin s'amorcer. La chute de la monarchie sonne la fin du grand port royal.
"LA NOBLESSE ET L'EGLISE EN PROVENCE, FIN Xe - DEBUT XIVe,
l'exemple des familles d'Agout-Simiane de Baux et de Marseille" de Florian Mazel.



