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"UN MAITRE DE LA TACTIQUE NAVALE AU XVIIIe, le chevalier du Pavillon" de Thomas du Cheyron du Pavillon
"COMBATTRE POUR LA FRANCE EN AMERIQUE, Dictionnaire des soldats de la guerre de Sept Ans en Nouvelle-France 1755-1760" ouvrage collectif
"DICTIONNAIRE DES OFFICIERS GENERAUX DE L’ARMEE ROYALE 1763-1792 T1 (A-C)" de Gilbert Bodinier
"HOMMES DE CHEVAUX SOUS LE PREMIER EMPIRE" de O. Chebrou de Lespinats
"DICTIONNAIRE DES GENERAUX ET AMIRAUX FRANCAIS DE LA GRANDE GUERRE, tome 1, A-K" de Gérard Gehin et Jean-Pierre Lucas.
"DICTIONNAIRE DES GENERAUX ET AMIRAUX FRANCAIS DE LA GRANDE GUERRE (1914-1918)" Tome 2, L-Z, de G. Géhin et Jean-Pierre Lucas
"HISTORIQUE DE LA 2e COMPAGNIE DU 1er BCC" de Patrick Binet
"SOUVENIRS DE 1914-1918" collectif
"NAUFRAGES ET PILLEURS D'EPAVES AUX XVIIe ET XVIIIe SIECLES" de Jacques Péret
"LE COLONEL PIERRE-DENIS DE LA CHATRE, BARON DE L'EMPIRE 1763-1820" de Xavier Gaignault.
"Histoire d'un régiment de cavalerie légère : le 5e hussards de 1783 à 1815" de Gérard-Antoine Massoni
"VICTOR-GUY DUPERRE, mousse, capitaine, amiral 1776-1846" de Eric Brothé
"ARMORIAL ILLUSTRE DES CONNETABLES ET DES MARECHAUX DE FRANCE" de Arnaud Bunel
LES GARDES DU CORPS DE LOUIS XVI, ETUDE INSTITUTIONNELLE, SOCIALE ET POLITIQUE, DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE, par Gilbert Bodinier, Lieutenant-colonel (E.R.), Préface de Jean Chagniot, Directeur d'études à l'EPHE, 2005, 16 x 24, 650 p., 55 €
LES LORRAINS ET L'EMPIRE, de Alain Petiot
"LA FREGATE L'HEBE" de Francois Jahan
"L'AMIRAL LACAZE (1860-1955), Ministre de la marine de la grande guerre" de Bertrand Larrera de Morel
"HISTOIRE DE ROBERT SURCOUF" de Charles Cunat
Ce livre n'est point "une thèse", mais une simple relation de faits historiques peu connus ou du moins négligés.
L'auteur ne se pique d'aucune originalité ; n'ayant ni erreur historique à réfuter, ni vérité ardue à démontrer, il s'est efforcé seulement d'être exact et d'exposer clairement une question qui jusqu'à présent n'a été l'objet
d'aucune étude d'ensemble. Raconter l'histoire de la Compagnie française des Indes Orientales, depuis sa fondation en 1664 jusqu'à l'époque
de sa fusion, avec la Grande Compagnie des Indes en 1719, entrer dans le détail des opérations commerciales et financières de cette Société
en France et aux Indes, faire connaître son personnel, ses établissements et ses magasins ; donner une idée précise de son matériel d'armement ; montrer en somme la constitution, le fonctionnement et l'évolution de l'organisation commerciale établie par Colbert, tel a été le but que
s'est proposé l'auteur. Ainsi, en parcourant ce livre, on trouvera, à côté de grands faits historiques bien connus, une monographie de la Compagnie des Indes Orientales et accessoirement des détails inédits sur les entreprises des Français aux Indes pendant le règne de Louis XIV.
De l'épopée impériale, on retient les batailles illustres, le stratège de génie, bien que controversé à la fin de son règne, les uniformes rutilants des soldats de la Grande Armée. Or de 1803 à 1815, au cours des guerres napoléoniennes, les puissances belligérantes perdirent des centaines de milliers de prisonniers. Malgré les échanges, les libérations après les traités de paix, les évasions et les incorporations dans l'armée française, il y avait plus de 100 000 captifs en France en 1814, alors que des centaines de milliers y avaient été déportés. Tous les peuples d'Europe y furent représentés, en particulier les Espagnols, mais les Anglais connurent la captivité la plus longue. Des prisonniers français avaient été emmenés dans les pays lointains. On en trouvait en Sibérie et jusqu'aux îles Canaries, mais c'est surtout en Angleterre, par la malveillance, en Russie, à cause du climat, et en Espagne, par la haine des populations, que leurs souffrances furent les pires. Ces malheureux n'étaient pas protégés par des conventions internationales. Le temps passé en captivité interrompait l'avancement et ne comptait pas pour la retraite. Une véritable mort civile s'abattait sur eux. Et pourtant, cela n'empêcha pas nombre d'entre eux de faire preuve de courage, d'initiative et d'une fidélité à l'Empereur remarquable. Leur histoire, faite de milliers d'aventures parfois picaresques aux quatre coins de
l'Europe, méritait d'être racontée.
1792" de Michel A. Rateau.
La Bourdonnais fut un des plus grands colonisateurs du monde. Gouverneur Général des Iles de France et de Bourbon (îles Maurice et de la Réunion), il en releva d'une façon remarquable, la prospérité. Après l'expédition de Madras, extraordinaire par son audace et son succès (1746), il fut dénoncé par Dupleix auprès du gouvernement français comme traître pour avoir cédé Madras aux Anglais pour plus de 1 million de francs. La Bourdonnais fut emprisonné à la Bastille et après une captivité de trois ans et demi, fut déclaré innocent, perdit cependant ses biens, confisqués, et mourut dans une complète misère. Ce malouin (1699-1755) dont l'histoire est liée si intimement à celle de la Compagnie des Indes, celle-là qui fit le malheur de La Bourdonnais alors que La Bourdonnais fit son succès et sa richesse, restera ainsi
que l'écrivit Voltaire "comme le Duguay-Trouin de son temps, supérieur toutefois à Duguay-Trouin par l'intelligence et égal par le courage".
Une armée française mal préparée, commandée par des officiers capables de réciter à l'envers comme à l'endroit les règlements.
Certes, et on le trouvera ici. Mais en compagnie de nombreuses remises en cause des idées reçues : ainsi, les origines sociales sont beaucoup plus hétérogènes et nettement moins aristocratiques qu'on ne le croit souvent, tant est grande la force des préjugés engendrés par des généralisations hâtives. Grâce à une documentation très ample, à un texte informatif sûr, au sens critique et à des citations très nombreuses,
l'auteur s'intéresse ici au métier des officiers au milieu du siècle dernier, de la Monarchie de Juillet à la Troisième république : recrutement, emplois, combat, avancement et cessation du service. Derrière l'or des épaulettes, la réalité est moins exaltante, plus sordide parfois, mais elle est davantage civique et tournée vers le service de l'Etat qu'il n'est généralement dit.
1814, c'est l'invasion de la France par 200.000 Alliés qui veulent mettre
fin à vingt ans de guerre. Napoléon ne peut leur opposer qu'une petite armée de 70.000 hommes. Au sein de cette armée de la dernière chance, la Garde impériale, composée en partie de conscrits, défendra avec
héroïsme chaque pouce de terrain. Ce dictionnaire propose, après un historique de la campagne de 1814, de courtes biographies des 6.000 combattants tués, blessés ou faits prisonniers au cours de cette dernière campagne : leur
état-civil, leurs fonctions militaires, leur sort, les détails de leur mort, de leurs blessures ou de leur capture.
Rédigé à partir des archives du Service historique de l'Armée de terre, cet ouvrage retrace aussi le quotidien de cette campagne : conditions de vie de la troupe et conditions de vie des populations de la Champagne-Ardenne.

L'exploitation des richesses du Nouveau Monde, les guerres de religions et la soif de liberté,
firent fleurir aux Indes occidentales une demi-caste tantôt adulée, tantôt vilipendée, suivant le besoin que l'on en avait : les flibustiers. Il est rare de voir présentés, agissant de concert sous un
même commandement, des vaisseaux du roi et des frégates flibustières, des troupes régulières et des frères de la Côte : planteurs, flibustiers ou nègres. L'expédition de Carthagène est l'une de ces exceptions.
A la fin du XVIle siècle, la politique de grandeur du Roi-Soleil a vidé les caisses de l'Etat. Même la capitation ne suffit plus pour soutenir l'effort militaire. C'est donc assez facilement que le roi se laisse convaincre qu'il peut aller se servir directement dans les coffres que l'Espagne possède en Amérique.
En ce bicentenaire de la Légion d'honneur, il est intéressant de noter que l'officier général qui est nommé grand chancelier de cet ordre prestigieux, est toujours doté d'un passé glorieux. C'est notamment le cas du général Vinoy. Né en 1800 à Saint-Etienne de Saint-Geoirs dans
l'Isère, il est issu d'une famille de cultivateurs. Il se révèle très vite un excellent militaire et accède au rang d'officier. Il participe à la campagne d'Afrique, à la prise d'Alger en 1830, qui lui vaudra le grade de chevalier de la Légion d'honneur, puis celui d'officier en 1845. Bonapartiste convaincu, Joseph
Vinoy apporte un soutien sans faille à l'empereur Napoléon III dès 1851 et réprime le soulèvement d'Apt à la fin de l'année.
Promu général en 1853, il participe en 1855 au siège de Sébastopol, avec Mac-Mahon. Après la campagne d'Italie,
grâce à sa brillante conduite à la bataille de Magenta (4 juin 1859), il sera fait grand officier de la Légion d'honneur et l'Empereur le nomme sénateur en 1865. Commandant en chef de Paris, chargé de la défense de la ville en janvier 1871, il participe à la répression de la Commune. Grand chancelier de la Légion d'honneur du 6 avril 1871 au 28 février 1880, il fait restaurer l'hôtel de Salm.
A la suite de la fuite du Roi Louis XVI, le 21 juin 1791,
l'Assemblée nationale prit la décision, le 25 juin, de dissoudre la plus prestigieuse unité de
la Maison du Roi, les Gardes du Corps. Cependant, la partie la plus modérée de cette Assemblée considéra que l'on ne pouvait laisser le Roi sans défense. Ainsi fut créée la Garde constitutionnelle.
Le caractère hétérogène du recrutement de celle-ci, allié à l'opposition fondamentale de l'aile gauche de
l'Assemblée, radicale et jacobine, qui oeuvrait déjà contre la personne du Roi et pour l'avènement de la république, fit que
cette unité ne put avoir qu'une existence éphémère, intensément critiquée qu'elle fut dès sa création.
On peut voir là une des premières manifestations de la puissance médiatique, au sens le plus moderne du terme: l'utilisation de la calomnie et des déclarations tendancieuses, orientées et fausses la plupart du temps au service de la politique, au sens partisan du terme.
Cette étude fera ressortir, essentiellement au travers de témoignages de l'époque, la réalité de cette première opération de désinformation.
"HISTOIRE DES GARDES DU CORPS DU ROI PENDANT LA PERIODE REVOLUTIONNAIRE,
1789-1801" du Colonel Francois Grouvel.
MEMI, 2002, 16 x 24 cm, 265 p., 23 €
"TABLEAU D'HONNEUR DE LA GRANDE GUERRRE 5"
Les années 1793-1814 correspondant à l'après révolution française et au Premier Empire, voient les derniers corsaires malouins. Grâce au travail
colossal de l'Abbé F. Robidou, le néophyte apprend à distinguer le corsaire du pirate : tout réside dans la «Lettre de Marque» délivrée par le gouvernement à l'armateur...A travers quatre chapitres (l'armement, la Campagne, les règlements de compte et les prisonniers), le lecteur se familiarise avec les procédés
généraux de la Course de 1793 à 1814 : la constitution d'un équipage, l'armement du navire, les
mœurs des corsaires... L'occasion aussi de croiser le dernier bâtiment malouin sorti du port, Le Renard, et son capitaine Robert Surcouf. Un travail fourni, à la fois précis et concret, basé sur une documentation des plus solides à partir d'archives, dont le lecteur pourra retrouver «les pièces justificatives» à la fin du volume.
Le vice-amiral Jurien de la Gravière, historien de la marine, membre de l'Institut, a publié en 1879, l'histoire des marins au
XVème et au XVIème siècle. Après avoir développé les débuts de la navigation hauturière et les inventions successives des instruments tels que la boussole, le loch, le sablier, l'astrolabe, l'yrague l'arbalète, la projection polaire, l'octant, le sextant et l'utilisation des cartes marines, l'auteur présente les découvertes faites par les Portugais, les Espagnols et les Anglais. Puis il s'attarde sur la mappemonde des frères Cabot. Le deuxième volume étudie les rapports de la marine moscovite avec les occidentaux et leurs relations politiques et commerciales. L'ouvrage s'achève par l'étude des conséquences politiques des découvertes maritimes des
XVème et XVIe siècles. Un remarquable travail d'érudition sur cette période quelque peu délaissée par les historiens.
"L'Océan couvre la plus grande partie du globe terrestre, ses flots séparent les continents et roulent librement de l'un à l'autre pôle, dont ils connaissent seuls les secrets". Officier de la marine royale, Eugène Pacini a
signé, au siècle dernier, un livre documentaire qui n'a rien perdu de son actualité, ni de son charme. Cette étude aborde à la fois les questions techniques, humaines et historiques du sujet :