"LE MASQUE DE FER - LOUIS XIV nouveau regard, fin d'énigme" de J.D. Bergasse
"LE MARIAGE ET SES RITES D’HIER A AUJOURD’HUI" de M.O. Mergnac
"DYNASTIES REPUBLICAINES" de Jean-Louis Debré
"HISTOIRE DE FRANCE L'IMPOSTURE Mensonges et manipulations de l'histoire officielle" de G. Labouysse
"LOUIS XIII ET LE BÉARN, LE RÉTABLISSEMENT DU CATHOLICISME EN BÉARN ; LA RÉUNION DU BÉARN ET DE LA NAVARRE À LA FRANCE" de Patrice Poujade.
"SUR LES TRACES DES HUGUENOTS DE FLORIDE, EXPEDITION EN CHARENTA 1562-2007" de Gilles Fonteneau
"L'EPOPEE SAINT-SIMONIENNE, Saint-Simon, Enfantin et leur disciple Alexis PETIT, de Suez au pays de George SAND" de Bernard Jouve
"HISTOIRE DU BACCALAUREAT" de M.O. Mergnac
"LES FEMMES AU QUOTIDIEN DE 1750 A NOS JOURS" de Marie-Odile Mergnac
"HIERARCHIES SOCIALES ET ENNOBLISSEMENT Les commissaires des guerres de la maison du Roi au XVIIIe siècle (1691-1790)" de Samuel Gibiat
"VAUBAN, ingénieur et homme de guerre" de Yves Barde
"HISTOIRE DE VENISE, La république du Lion", de Alvise Zorzi
"LES VALETS DE CHAMBRE DE LOUIS XIV" de Mathieu Da Vinha
"LES DOMESTIQUES COMMENSAUX DU ROI DE FRANCE AU XVIIe SIECLE" de Sophie de Laverny
"LES LIVRES DE MORALES DE NOS GRANDS-MÈRES"
"L'AMERIQUE FRANCAISE, ENJEU EUROPEEN 1524-1804" de Jacques de Vanssay
"SEPT GENERATIONS D'EXECUTEURS, Mémoire des bourreaux Sanson" de H. Sanson
"LA MISSION DE JEANNE D'ARC" du Colonel de Liocourt
Nous savons tous dire «bonjour», «merci» ou «excusez-moi»
(et non pas «je m'excuse»). Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé
discrètement mais sans brusquerie ? S'exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres
administratifs ? Choisir la formule finale d'une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un
jour ou l'autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d'être trop effacés ou trop sûrs de soi... Auteur de
plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques
Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l'art subtil - et combien utile - de la
courtoisie, dans l'entreprise ou en voyage, dans le «grand monde» ou... au volant.
Sully
est un de ces noms qui parlent à tous et cela, grâce à un seul homme, le
ministre d'Henri IV. «Les labourage et pastourage sont les deux mamelles de la
France.» Avant qu'en 1602 Maximilien de Béthune, marquis de Rosny, achète le
chateau et la terre de Sully pour y voir attaché le titre de duc et pair que
son souverain va lui conférer, il y a, depuis les Mérovingiens, trois
familles, toutes alliées, qui portent le nom. En trois cents ans, les petits
hobereaux, vassaux du comte de Sancerre et dont l'origine se perd probablement
dans le flux et le reflux des invasions normandes, deviennent de grands
seigneurs de la Cour de France. La famille des Trémoille est au début de sa
fortune lorsqu'au XIVe siècle elle devient la troisième lignée des sires de
Sully. Après le Surintendant des Finances d'Henri IV, se succèdent neuf ducs
de Sully, puis le nom est relevé par la famille qui a possédé le chateau
jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle.
GORE, 2002, 16 x 24 cm, 270 p., 19 €
"DICTIONNAIRE DES MARTYRS DE LA REVOLUTION" de Yvan Gobry.
1316 : cette année-là, pour la première fois, l'Ordre de primogéniture offrit la Couronne à une femme. C'était une princesse de 5 ans, Jeanne, fille de Louis X, petite-fille de Philippe le Bel. Il n'y avait pas, en ce temps-là, de règles
successorales propres à la France, mais par contre, dans tout l'Occident chrétien, prévalaient des usages successoraux qui voulaient que si un roi mourait, sans laisser de fils, la Couronne revint à sa fille, s'il en avait
une. Or, cette année-là, 1316, se présenta aussi en France un usurpateur, qui s'opposa à la petite princesse et manifesta clairement qu'il entendait s'emparer du Trône pour son propre compte. C'était le propre oncle de Jeanne, Philippe, comte de Poitiers, un prince de 25 ans. En 1317, à force d'adresse, d'audace et de duplicité, il se fit couronner à Reims, malgré l'opposition des très nombreux partisans de Jeanne. La coutume appelée «loi salique» était née. En 1349, la reine de Navarre, Jeanne
II, fille unique de Louis X, spoliée du trône de France par ses oncles Philippe V et Charles IV, puis par son cousin Philippe de Valois, meurt de la peste à Conflans. Son fils aîné, Charles, monte aussitôt sur le trône de Navarre. Il se proclame le seul héritier des Capétiens et des royaumes de France et de Navarre. Hélas ! Sur le trône de France, les Valois sont déjà installés. Incapables et n'ayant pas été élevés pour régner, ils se font bientôt battre par les Anglais à Crécy et à Poitiers. Ce sera, entre
Jean II, puis Charles V de Valois, et Charles de France et de Navarre une lutte sans merci, au cours de laquelle, le fils de l'orpheline, spoliée en 1316, 1317 et 1318, essayera de reprendre le trône de France, auquel il estime avoir plus de droits qu'Edouard
d'Angleterre. Il sera bien près de réussir, mais la mort d'Etienne Marcel, son fidèle partisan, lui portera un coup fatal. Une lutte passionnante et mal connue, qui valut à Charles Il d'être flétri, longtemps après sa mort, du surnom mensonger
de "Le Mauvais".
Les ministres de Napoléon furent-ils ou non de simples grands commis, compétents mais sans pouvoir de décision? La question n'a pas cessé d'être posée. Mais c'est la première fois qu'une étude fouillée et exhaustive leur est consacrée. Séduit par leur personnalité - et aussi par le fait qu'ils ne furent que trente-deux en quinze ans de pouvoir napoléonien -
L'auteur s'est intéressé à chacun d'entre eux sur un pied de stricte égalité, tout en les comparant dans de pertinents tableaux statistiques. Après une première partie consacrée au rôle des ministres et aux départements ministériels de 1800 à 1815, il donne pour chaque ministre une somme d'informations toujours dispersées jusqu'à présent dans de nombreux ouvrages, ou tout simplement inédites. Etat civil, famille, carrière, titres, dotations, honneurs et récompenses, comportement face aux régimes successifs, oeuvres et Mémoires, ouvrages qui leur ont été consacrés, rien n'a échappé à sa recherche. Le résultat est présenté
selon un plan original qui permet à la fois la lecture et la consultation et qui fait de ce livre un outil de documentation aussi plaisant que commode.
Rusés, égoïstes, chapardeurs : l'image que nous a laissée des paysans la littérature médiévale est rarement celle d'un groupe animé par l'esprit d'entraide. Pourtant, on ne peut manquer de s'interroger sur les capacités de résistance et d'organisation du monde paysans au
Moyen-Age. Face à une aristocratie bien organisée, il serait étonnant que les paysans n'aient pas eu conscience de leurs intérêts communs et n'aient pas trouvé les moyens de les favoriser par des institutions et des actes de solidarité. Quand on examine la communauté villageoises, dans la longue durée, on acquiert la conviction que par-delà les conflits, c'est l'entraide, l'esprit de groupe, et les sentiments communs qui l'emportent. Qu'ils se manifestent par l'organisation du travail, par la prise en charge de l'administration municipale ou l'assistance au pauvre dans le cadre paroissial, les liens de la communauté paysanne sont donc puissants et les solidarités actives.
Contrairement aux préfets, leurs successeurs, qui bénéficient d'une riche bibliographie, les gouverneurs de province de l'Ancien Régime ont été peu étudiés jusqu'ici par les historiens. Or ils ont été investis de pouvoirs considérables à certaines époques. Entre la fin du règne d'Henri Il et le début du gouvernement personnel de Louis XIV, ils jouèrent un rôle prépondérant, au point d'être accusés de vouloir reconstituer à leur profit la féodalité. Par contre, à la fin de l'Ancien Régime, ils étaient devenus des personnages honorifiques, résidant peu dans leurs provinces, où ils étaient représentés par des lieutenants généraux. Ces derniers voyaient d'ailleurs l'essentiel du pouvoir provincial exercé par les intendants, ainsi que par les commandants dans le domaine militaire. L'auteur a établi, province par province, un ensemble de notices biographiques et genealogiques des gouverneurs. Ce travail donne pour la première fois une vue globale de l'institution. Une synthèse historique retrace la genèse de ce corps de hauts représentants du roi de France dans ses provinces, ainsi que son évolution de 1315 à 1791, et présente un examen sociologique des 560 personnages ayant exercé ces fonctions.
"SOCIOLOGIE DE LA BOURGEOISIE" de Michel Pinçon et Monique
Pinçon-Charlot.
Promené des temps féodaux jusqu'au lent déclin de l'Ancien Régime, avec pour fil conducteur la lignée des
Aynards, puis des Monteynards, le lecteur découvre les invasions, puis les croisades. Il s'égare ensuite avec ravissement en pays de Languedoc. Il parcourt l'Europe au gré des champs de bataille. Il se fait connaisseur des intrigues de cour dans les palais royaux. Il assiste un instant à la naissance de l'école de cavalerie de Saumur. Il apprend beaucoup sur aujourd'hui et sur l'Europe qui fut tour à tour terre de conquêtes et de labours, et donc de cultures, évidemment. L'Europe se médite, aussi. Monteynard,
Secrétaire d'Etat à la Guerre, tenait en premier lieu au "respect du soldat". C'est sans nul doute pour la même raison qu'il revenait souvent en Graisivaudan pour y construire, et participer aux soucis et à la paix du petit peuple d'ici.

"CHRONIQUE DE LA PREMIÈRE CROISADE" de Aubrincourt.
"BANQUIERS ET
PHILANTHROPES, la famille Delessert (1735-1868) aux origines des Caisses d'Epargne françaises", de Séverine de CONINCK,
"ENSEIGNES DE PLOMB et autres menues chosettes du Moyen Age" de Denis Bruna
"MARTYROLOGE DU BAZAR DE LA CHARITE" de Pierre Nicolas, avec la
collaboration de J.R. du Cray